Bricorama : Réaliser un jardin vertical avec Bricorama

Dans les grandes métropoles comme dans les villages, le mur végétal n’est plus un simple artifice de décorateur : il compense le manque de mètres carrés, améliore l’isolation et crée un microclimat apaisant. Depuis que Bricorama propose des kits dédiés, la tendance a pris de l’ampleur ; les citadins transforment balcons, façades et cuisines en jungles soigneusement orchestrées. La promesse est séduisante : un gain d’espace, une touche design, une démarche écoresponsable. Mais un jardin vertical s’apprivoise : orientation, fixation, choix végétal… chaque détail compte. Ce dossier rassemble les méthodes et astuces éprouvées par des architectes paysagistes, des bricoleurs chevronnés et des jardiniers urbains. Il compare les offres Bricorama avec celles de Leroy Merlin, Castorama ou encore Mr. Bricolage, afin d’illustrer toutes les possibilités, du système hydroponique high-tech au cadre végétal de récupération. Au fil des sections, on découvre comment adapter la structure à un mur porteur, irriguer sans gaspiller, assortir fougères et plantes aromatiques, et surtout faire de son installation une pièce maîtresse de l’aménagement extérieur.

Choisir l’emplacement idéal pour un jardin vertical Bricorama

La réussite d’un jardin vertical commence par la sélection du mur porteur. La lumière, l’exposition au vent, le taux d’humidité ambiant : autant de variables à évaluer avant de dégainer perceuse et chevilles. Contrairement à un pot classique, un panneau végétalisé nécessite une répartition homogène du poids, surtout lorsque la structure accueille un substrat gorgé d’eau. Les spécialistes qui animent les ateliers chez Bricorama insistent : “posez votre main contre le mur ; si vous sentez des vibrations chaque fois qu’une porte claque, changez d’endroit.” Un simple test empirique qui évite fissures et décrochages.

Orientation, lumière et microclimat

Sud et ouest conviennent à la majorité des aromatiques (thym, romarin, basilic), tandis qu’un mur nord préservera fougères et hostas de la canicule. L’option est de plus en plus populaire parmi les habitants de lofts, désireux d’adoucir des parois en briques apparentes.

• 🌞 Plein sud : privilégier un voile d’ombrage en été.
• 💨 Couloir de vent : installer un brise-vue perforé.
• 💧 Pièce humide : idéal pour les pothos et philodendrons.

Le choix de la paroi influence également le système de fixation. Sur une cloison en plaques de plâtre, on opte pour des rails métalliques, alors qu’un mur en béton accepte des goujons d’ancrage plus robustes.

L’astuce pour un résultat néo-industriel consiste à laisser un filet d’1 cm entre le cadre et le mur, créant ainsi une “ombre portée” qui donne de la profondeur. Selon le témoignage d’une décoratrice partenaire de Maison-Travaux, cet écart sert aussi de chemin technique pour les tuyaux d’irrigation.

L’emplacement posé, on peut passer à la phase d’achat, en comparant l’offre Bricorama à celle de Brico Dépôt ou Jardiland, toujours dans l’optique d’optimiser budget et durabilité.

Matériaux et outils nécessaires : guide d’achat malin pour la structure

Un jardin vertical n’exige pas obligatoirement une facture salée. Les gammes Bricorama démarrent autour de 40 € pour un set de poches feutrées, quand les modules hydroponiques importés flirtent avec 300 €. La règle d’or : ne pas sacrifier la tenue mécanique. Les tutoriels de Castorama ou Botanic le rappellent : à pleine charge, un mur végétal dépasse souvent 45 kg/m². Il est donc crucial de sélectionner bois autoclave ou tôle galvanisée.

Liste d’équipement indispensable

• 🔩 Équerres inox : préviennent la rouille.
• 🪚 Scie cloche : perce des passages pour tuyaux.
• 💡 Kit LED horticole : compensent un manque de luminosité.
• 🧤 Gants nitrile : indispensables pour manipuler billes d’argile.
• 🎒 Poches géotextiles : retiennent le substrat tout en laissant circuler l’air.

Dans les rayons de Leroy Merlin, un panneau composite PVC-bambou séduira les amateurs de finitions minimalistes ; chez Mr. Bricolage, on trouve encore des lattes de palettes déjà poncées pour les projets récup. Le comparatif ci-dessous illustre prix et avantages.

L’architecte paysagiste Stéphanie L., intervenante pour Gamm vert, conseille d’ajouter une feuille EPDM derrière le module pour protéger le mur de l’humidité. Son tutoriel complet, visible sur YouTube, cartonne depuis janvier 2025.

Une fois la liste finalisée, on peut se consacrer au montage de la structure porteuse, étape critique pour la longévité du projet.

Montage de la structure porteuse : sécurité et esthétique

Étonnamment, la phase la plus redoutée ne dure guère plus de deux heures lorsque la préparation est méticuleuse. Les experts de Truffaut recommandent de toujours assembler au sol avant de hisser le tout, limitant ainsi les erreurs de niveau. Il existe trois approches principales.

Approche par cadre modulaire

Les cadreurs aluminium Bricorama s’emboîtent grâce à des boulons fraisés ; l’alignement horizontal se contrôle au laser. Une fois serré, le cadre se suspende par quatre chevilles longues. Les tutoriels signalent qu’un léger jeu de 2 mm entre module et mur permet aux plantes de respirer.

Système en panneaux de poches feutrées

Plus léger, il se fixe comme un tableau. Le secret : répartir le poids via un rail supérieur et un rail inférieur. Cette solution séduit les étudiants bricoleurs, adeptes des guides ultra synthétiques de Bricofer.

Option hydroponique PVC

Employée par les restaurants branchés de la rive gauche, cette méthode nécessite un collecteur inférieur, relié à une pompe. Le bac sert aussi de réserve d’eau et d’engrais, limitant les manutentions. Toutefois, il faut disposer d’une prise électrique extérieure étanche (IP65 minimum).

• 🔒 Penser sécurité : toujours prévoir deux points d’attache secondaires.
• 🧽 Joint silicone : indispensable autour des vis pour prévenir les infiltrations.
• 📏 Niveau à bulle digital : corrige immédiatement les dérives d’alignement.

Une anecdote : dans la boutique Maison du Jardin de Nantes, un client a remarqué que son cadre se décollait en été. Diagnostic : le mur en parpaing creux n’avait pas été pré-percé en douceur, provoquant un éclatement. La leçon ? Toujours utiliser une mèche béton adaptée et percer sans percussion sur les derniers millimètres.

Lorsque la structure tient fièrement, il est temps de sélectionner un véritable panel végétal, clé de la réussite visuelle et écologique du projet.

Sélection des plantes adaptées à la verticalité : palettes végétales inspirantes

Le choix botanique conditionne non seulement la beauté immédiate, mais aussi la facilité d’entretien. Pour un balcon exposé plein sud, les sédums supportent les coupures d’arrosage. En intérieur, le trio pothos-philodendron-monstera offre un rendu tropical spectaculaire. Les enseignes comme Botanic et Jardiland proposent des packs « vertical garden ready » aux racines réduites.

Mélanger fonctionnel et ornemental

• 🍓 Fraises remontantes : gourmandise à portée de main.
• 🌿 Menthe marocaine : parfum et infusion.
• 🌸 Bégonia Dragon Wing : fleurs pendantes éclatantes.
• 🌱 Fougère de Boston : purifie l’air intérieur.
• 🍋 Citronnelle : repousse moustiques.

Pour éviter la compétition racinaire, il convient d’espacer les plants gourmands, notamment les aromatiques vivaces. Le substrat conseillé par Bricorama combine fibres de coco, perlite et humus ; il demeure léger même saturé d’eau.

Critères de sélection

Le principe est de varier :

1. Le port : retombant, compact ou grimpant.
2. La texture : feuille veloutée vs feuille cireuse.
3. La vitesse de croissance : pour étaler les sessions de taille.

Une fois ce travail réalisé, le rendu rappelle les façades mythiques de Patrick Blanc dans les musées parisiens. Toutefois, il faut gérer l’arrosage, partie la plus technique de l’aventure…

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